AI-JE TOUJOURS VOULU DEVENIR ENTREPRENEURE ? Article BONUS

AI-JE TOUJOURS VOULU DEVENIR ENTREPRENEURE ? Article BONUS

«  Ai-je toujours voulu devenir entrepreneure ?» Non.

Je n’ai jamais personnellement aimé le commerce et je ne suis pas forcément bonne commerçante non plus.

MON PARCOURS

J’ai eu un parcours plutôt linéaire dans les ressources humaines. J’ai eu un bac RH que j’ai complété avec un BTS et quelques années après par un bac +4 en RH de nouveau. 

J’aimais beaucoup tout ce qui était lié à la gestion des relations humaines en entreprise et je ne m’intéressais pas forcément au business et au monde de l’entrepreneuriat. 

Je voulais juste être diplômée et occuper un poste à responsabilités dans une grande entreprise en essayant d’allier au mieux ma vie professionnelle et ma vie personnelle.  

Je connaissais le monde de l’entrepreneuriat mais c’est un monde qui ne me disait rien, je m’épanouissais très bien dans le salariat à l’époque et mes conditions de travail me plaisaient bien.

Et c’est lorsque j’ai commencé à bosser un peu avec ma mère avec elle afin de l’aider dans son activité, que j’ai fait mes premiers pas dans le business, on va dire.

J’ai commencé par l’aider dans ses activités, j’ai vendu des extensions capillaires, des bijoux, puis j’ai vendu des vêtements pour elle etc… en gros un peu de tout mais ce n’était pas pour autant que j’ai eu envie de me lancer.

MON EXPERIENCE BUSINESS

En réalité, tout à commencé un peu par hasard lors d’un voyage en 2015, je passais des vacances à New York avec mon conjoint. Et comme à chaque voyage, j’emmène des souvenirs, des cadeaux pour mes proches etc. 

Et là pour celles qui s’y connaissent, pour toute femme à peau noire, les produits américains étaient un peu the must have à l’époque, encore aujourd’hui les cosmétiques made in US ont le vent en poupe et n’ont plus leur réputation à faire. 

En tant que réel passionnée de cosmétiques, j’avais déjà du mal à choisir face à tout ce que j’avais en face de moi dans un premier temps pour moi mais aussi pour mes proches. Mon conjoint voyant à quel point j’avais du mal à faire un choix me demandait pourquoi je ne souhaite pas les proposer à la vente ? Il m’expliquait que si les autres femmes s’y intéressent autant que moi, il y avait sûrement une opportunité à exploiter!

J’étais un peu dubitative au début. Car vendre pour ma mère, ça allait encore mais là me lancer moi-même, je n’étais pas super à l’aise avec cette idée; Mai voyant qu’il insistait, je l’ai écouté et j’ai bien fait. J’ai pris des savons, des crèmes, des parfums, et je suis rentrée en France avec toutes mes merveilleuses trouvailles.

Et là j’ai commencé à en parler autour de moi, j’ai créé un compte Instagram qui s’appelait à l’époque « SKINCARE US », j’ai publié les photos et dès le lendemain j’avais déjà une vingtaine de messages en attente.

Je n’y croyais même pas! J’ai donc commencé à faire quelques ventes, rien n’était préparé, je n’avais ni site internet ni stratégie tout c’était vraiment fait au feeling.  

Je faisais des ventes, je fesais énormément de rencontres, je recevais énormément de retours positifs et j’étais tellement fière de pouvoir aider toutes ces filles à solutionner leurs problèmes de peaux plus qu’autre chose. 

J’avais le sentiment d’avoir été d’une grande utilité. Je recevais e plus en plus de demandes mais je n’ai pas su bien gérer le réapprovisionnement de mes cosmétiques, le fournisseur augmentait constamment ses prix et cela n’était plus forcément rentable pour moi.

MON DECLIC

C’est suite à cela, que j’ai vraiment considéré la piste de créer ma propre marque de cosmétiques clean afin de proposer des produits de qualité, aider les femmes qui avaient des problématiques à les solutionner et à les fabriquer en France pour encourager l’économie locale et ne plus avoir à dépendre d’un fournisseur étranger.

Cette expérience était en 2015 mais c’est qu’en 2018 que j’ai vraiment commencé à travailler sur le projet, à démarcher des laboratoires etc, à peaufiner mon projet qui n’est plus du tout l’initial.

Et là en 2020, je travaille toujours d’arrache-pied sur ce projet. Je me suis formé à la cosmétique auprès d’une chimiste afin de comprendre les bases de formulation, apprendre à formuler un produit, connaître la réglementation et les bonnes pratiques de fabrication.

Donc oui monter un projet surtout dans les cosmétiques demande du temps beaucoup de temps mais si c’est ce que vous souhaitez faire alors faites le.

Personne n’aurai cru que je serai là à parler de ça, disons que je n’étais pas prédestiné à devenir chef d’entreprise car je semblais tellement épanouie dans ma vie de salariée.

Mais je me suis écoutée, j’ai écouté mes envies. 

On peut décider de changer de vie, de se reconvertir, de se reconstruire et c’est très bien. Ce qui serait triste, ce serait plutôt de subir une vie qu’on n’a pas vraiment choisie.

Donc si vous avez un projet auquel vous tenez depuis plusieurs années, donnez-vous les moyens, la vie est trop belle pour vivre avec des regrets.

Lancez vous, au pire vous aurez essayé, au mieux vous réussirez ! 

J’espère que vous avez apprécié cette article un peu plus personnel et que vous avez compris le message que j’ai souhaité vous faire passer. 

On peut décidé de changer de vie, de se reconvertir, de se reconstruire et c’est très bien. Ce qui serait triste, ce serait plutôt de subir une vie qu’on a pas vraiment choisi.

Et vous, dites-moi si vous souhaitez vous lancer mais vous hésitez encore ?

 

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